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Parlons du TDAH

Pour le cas de la France, environ 3,5 à 5,6 % des enfants sont touchés par le TDAH ou trouble du déficit d’attention avec ou sans hyperactivité. Cette anomalie se concrétise par l’inattention, l’impulsivité ou l’hyperactivité avec d’autres symptômes. Ses manifestations s’avèrent être chroniques et graves.

Quelques notions à savoir

Le TDAH ne constitue pas en lui-même une maladie, mais représente plutôt un trouble neuro-développemental. Sa guérison s’avère être impossible ; toutefois, une fois à l’adolescence, les symptômes peuvent s’atténuer ou disparaître. Cette situation résulte de la maturation du cerveau, des cas constatés chez 50% des enfants diagnostiqués. Au final, environ 2 à 5% des adultes développent ce trouble. En un mot, cette pathologie n’est pas un nouveau cas : son diagnostic et son dépistage ont évolués.

Les manifestations et les réalités

Durant l’enfance, les garçons sont plus touchés par le TDAH que les filles : le taux d’atteinte respectif est de 3 contre 1. Les petites filles ont tendance à masquer les symptômes du trouble, raison pour laquelle elles sont moins nombreuses à être diagnostiquées. Les petits garçons, par contre, ont tendance à bouger souvent et à être impulsifs. Or, ces agissements comptent parmi les manifestations extériorisées du trouble. Ils ont également du mal à se concentrer, manquent de confiance en eux et sont souvent distraits.

La situation réelle

À titre d’information, le manque d’attention ne signifie pas forcément que l’enfant est atteint du TDAH. Aussi, ne sont pas compris dans la liste des symptômes l’agitation extrême et l’état d’impulsivité des plus jeunes. L’âge scolaire constitue la principale période de manifestation du trouble. La tranche s’étale entre 6 à 9 ans et les enfants normaux font preuve de plus d’attention et d’autocontrôle. En principe, les petits patients ont l’habitude de remuer des mains ou des pieds, de courir ou de grimper tout le temps, de parler excessivement, etc.

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